Principaux défis à venir pour l’industrie de la tomate

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Lors du Congrès Mondial de la Tomate à Rotterdam, Cindy van Rijswick de Rabobank a présenté une évaluation de l’industrie de la tomate et a mis en évidence les défis importants auxquels les fournisseurs de tomates en Europe sont confrontés pour assurer leur durabilité à long terme. Ces défis comprennent l’augmentation des coûts, le changement climatique et les nouvelles politiques de l’UE visant à protéger l’environnement.

Plus de 300 participants au congrès ont été informés de ces problématiques, et van Rijswick a souligné la nécessité de trouver des solutions potentielles face à ces défis actuels. Dans son exposé, elle a mentionné que l’inflation était une préoccupation majeure en 2022, bien que le secteur des fruits et légumes ait connu une inflation moins prononcée par rapport à d’autres industries. Au premier trimestre 2023, l’inflation des prix à la consommation des légumes dans l’UE est restée préoccupante, atteignant près de 15 %.

Alors que des signes de reprise se manifestent, l’industrie de la tomate est confrontée à des réglementations de plus en plus strictes de l’UE visant à protéger l’environnement. Luc Vanoirbeek, secrétaire général de l’association belge des producteurs VBT, a exprimé l’idée que le statu quo n’est plus réalisable en raison du changement climatique et de la demande de solutions environnementales. Les producteurs en Belgique sont sous pression de la part des détaillants pour améliorer leurs pratiques environnementales, ce qui nécessite des efforts constants pour trouver des solutions appropriées.

Cependant, l’industrie de la tomate est également confrontée à des menaces existentielles telles que les ravageurs et les maladies, notamment le virus Tomato Brown Rugose Fruit Virus (ToBRFV). On craint qu’une transition vers une plus grande protection de l’environnement n’ait un impact négatif sur la rentabilité, car les politiques européennes proposées pourraient limiter l’accès aux produits de protection des plantes. Vanoirbeek a souligné le soutien à la politique « Farm to Fork » tant qu’elle reste abordable, réaliste et équitable pour toutes les parties prenantes concernées.

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