Votre traduction est correcte. Elle signifie que les cultivateurs de myrtilles égyptiens ont pour objectif de créer une industrie de la myrtille compétitive.

Les cultivateurs égyptiens de myrtilles étendent prudemment leurs terres cultivées tout en surveillant de près la situation au Maroc. Si les défis auxquels fait face l’industrie marocaine de la myrtille persistent, comme ce fut le cas l’année dernière, cela représenterait une opportunité significative pour l’Égypte.

Des entreprises telles que la Fayed Agricultural Development Company (FATA) relèvent ce défi. Selon Karim Fayed, le directeur des opérations chez FATA, « Il existe certainement un créneau sur le marché que nous pouvons exploiter, et nous augmentons progressivement notre superficie cultivée. Normalement, la superficie cultivée en myrtilles en Égypte est en augmentation, mais les cultivateurs gèrent cette croissance avec prudence en raison des préoccupations concernant la chute des prix. Les myrtilles bénéficient d’un statut premium en Égypte, la majorité de notre récolte étant vendue sur le marché intérieur. Une augmentation substantielle de l’offre représente un risque financier considérable. »

Karim ajoute également : « L’année dernière, lorsque la production marocaine a souffert en raison de conditions météorologiques défavorables, les cultivateurs égyptiens ont découvert une opportunité hautement lucrative d’exporter vers des marchés étrangers à des prix premium. Cela devrait entraîner une augmentation de la production de myrtilles en Égypte pour la saison à venir. Nous surveillerons de près la situation. Si le Maroc rencontre des défis similaires, nous aurons des marchés étrangers à desservir. En revanche, si la situation s’améliore au Maroc, le marché égyptien sera inondé. »

À long terme, les cultivateurs égyptiens de myrtilles aspirent à établir une industrie de la myrtille compétitive. Karim explique : « Nous menons des essais pour identifier les variétés qui peuvent fournir de manière constante des rendements de haute qualité. Certaines variétés montrent déjà un grand potentiel. Nous nous assurons d’adopter des variétés résistantes à la chaleur extrême. »

Karim conclut en disant : « Il est vrai que les producteurs marocains ont l’avantage de nombreuses années d’expérience et d’une production stable. Cependant, si les conditions climatiques récentes persistent, cela pourrait entraîner un changement dans la compétition régionale en faveur de l’Égypte. »

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